7 conseils pour parler en public quand on est timide
J’ai animé +1000 journées de formation en présentiel. Pourtant je suis introverti et ancien timide maladif.
Comment réussir ses prises de parole en public quand on est timide ?
La peur de parler en public (glossophobie), on estime que c’est la peur de 75 % des gens.
Si c’est votre cas, cela peut vous faire passer à côté de nombreuses opportunités, pro comme perso.
Dans mon activité de formateur, j’ai travaillé avec tous les publics : étudiants, salariés, professionnels en reconversion, entrepreneurs, dirigeants…
Grâce à mes méthodes et ma posture de coach, j’ai parfois animé des cours sur des sujets que je connaissais moins bien que mes stagiaires.
Je vous partage alors modestement mes 7 conseils pour vous aider à mieux parler en public.
Et un outil puissant qui vous aidera dans toute situation importante pour vous.
1. S’entrainer pour devenir à l’aise : utiliser chaque opportunité pour vous exprimer devant un groupe.
Que ce soit en famille, avec des amis, dans vos activités, prenez l’habitude de prendre la parole et de partager votre point de vue. Au début, ce sera sans doute inconfortable mais commencez avec quelque chose de simple, prenez l’initiative, avancez par petit pas et célébrez vos victoires.
2. Utiliser un « ice-breaker » avec de l’autodérision
Cela détend l’ambiance et cela vous enlève le poids de vos doutes.
*Attention à trouver l’équilibre entre partager vos doutes et vous décrédibiliser.*
Par exemple, on s’est beaucoup moqué de mon prénom plus jeune.
Alors je me présente souvent de cette manière : « Je m’appelle Hubert Eymonot, mais vous pouvez m’appeler Hubz si cela vous fait plaisir, c’est mieux que Bebert ». Personne ne m’a jamais rappelé Bebert ^^.
3. Se concentrer sur son public et sur le message que l’on veut faire passer
C’est impossible de ressentir la peur du jugement quand vous vous connectez aux autres et que vous voulez sincèrement les aider.
Votre égo n’aura plus peur du rejet car vous n’êtes plus au centre de l’attention à ce moment-là.
Vous êtes un messager qui transmet un message, c’est votre public qui est alors au centre votre attention.
4. Se concentrer sur les personnes qui vous écoutent le plus.
Quand vous vous exprimez devant un groupe, vous aurez toujours des personnes plus réceptives (celles qui vous sourient avec bienveillance) et d’autres moins réceptives (celles qui ont les bras croisées et qui vous regardent de manière condescendante).
Concentrez-vous au maximum sur les personnes qui semblent intéressées par ce que vous avez à raconter.
Elles vous renverront une meilleure image de vous-même et vous serez de plus à l’aise.
5. Connaitre son sujet 10 X plus que nécessaire et faire un plan plutôt qu’apprendre un script.**
Faire un script peut paraître une bonne idée mais en vérité cela ne l’est pas.
Sauf si vous devez faire une présentation de 10 minutes sans interactions peut-être.
Je vous conseille plutôt de faire un plan avec des exemples et quelques notes.
Un peu comme un fil directeur.
Vous connaissez votre sujet, vous l’avez préparé. Alors faites-vous confiance.
Les 10 premières minutes sont les plus inconfortables. Ce sont celles où vous aurez envie de quitter la pièce ou de vous cacher sur la table. Une fois ce temps dépassé, vous devriez relâcher la pression sans vous en rendre compte.
6. Faire participer le groupe en posant des questions
Par exemple, au lieu de dire « il faut faire les choses comme ça », sollicitez le groupe en demandant « qui veut partager comment il ferait cela ? »
En vous plaçant de cette posture collaborative, vous serez perçu comme un membre à part entière de votre groupe et plus comme « l’expert qui partage sa science ».
De plus, en faisant participer le groupe, votre public se sentira valorisé et vous démontrez que l’on a tous à apprendre des autres autant que nous avons à transmettre.
La meilleure façon d’apprendre, c’est de transmettre.
7. Oser être soi-même avec son style
Si vous vous autorisez à ne pas trop vous prendre au sérieux et à briller comme vous êtes, les autres le feront également. Cela change complétement l’ambiance dans le groupe.
Par exemple, le jour où mes stagiaires passent leur certification, je leur dis toujours qu’on s’en fout de la certification, que ce qui compte c’est les compétences qu’ils vont développer et comment cela va changer leur carrière professionnelle.
Ils mettent alors moins d’enjeu, et ils ont de meilleurs résultats à leur test.
8. Conseil bonus : utiliser des méthodes de préparation mentale, comme les sportifs de haut niveau, que l’on appelle un « ancrage » en PNL.